Rue Crémieux : de la couleur dans Paris

Le deuil national est passé, il paraît qu’il est temps de recommencer. A vivre, à écrire, à publier… Vraiment ? Peut-on vraiment sortir de son esprit les images de ces derniers jours quand tout cela ne semble que commencer ? Je n’arrive pas à me sortir Paris de la tête, alors j’ai eu envie de parler de Paris pour ce que je préfère chez elle : sa beauté, son histoire, ses beaux monuments, sa joie… Parce que Paris, je t’aime, mais j’aime aussi tes secrets, comme ton emblématique Rue Crémieux.

La Rue Crémieux,  c’est une rue dans le 12^ème arrondissement qui figure parmi les plus belles rues de Paris. Adorées des modeuses et des photographes, ses façades colorées font le bonheur des touristes (peut-être un peu moins des habitants qui doivent un peu se lasser de ces visites impromptues…). Malgré de nombreuses venues sur Paris, je n’y étais pas encore passée, alors qu’elle n’est qu’à quelques minutes à pied de la gare de Lyon. Alors finalement, sur la route du Salon des Blogueurs de Voyage en Corse avec Rattana, nous y sommes allés.

Ce qui m’a surpris de prime abord avec la Rue Crémieux, c’est qu’on se l’imagine dans un quartier résidentiel, tranquille, avec plein de petites maisons dans les rues d’à côté… mais non ! Vous marchez tranquille sur le grand boulevard depuis la Gare de Lyon, et tout à coup, bim à votre gauche, c’est la rue Crémieux. Une rue – pavée depuis 1993 – qui semble presque incongrue de fait.

Car quand on y passe, on a l’impression d’être dans un petit Paris. Il y a des vélos partout, des plantes, des affaires laissées devant chez soi. Du calme et pas un chat (à part un photographe, ça alors !). Et surtout ces façades, et quelles façades ! De nombreuses maisons avec des façades possédant leur univers propre, de la couleur, des jolis détails…

Je n’ai pas su trouver l’histoire de ces façades, s’il y a eu une concertation, ou si ça a d’abord été une façade, puis une autre, puis une autre… mais en tout cas, je l’ai trouvée fort jolie, la rue Crémieux. Il lui manquait le soleil ce jour-là, mais sûrement pas la bonne humeur avec toutes ses couleurs.