Le mois dernier, je vous faisais voyager en France à vélo… Ce mois-ci, il va falloir chausser vos chaussures de randonnée car c’est à pied que vous pourrez suivre les itinéraires de randonnées à faire sans voiture, proposés par 10 blogueurs invités. Quand on cherche à randonner sans voiture, on rencontre en effet parfois pas mal de difficultés car il faut souvent partir de villages ou de coins paumés. C’est la raison pour laquelle je vous propose aujourd’hui de suivre 10 blogueurs en France, avec des randonnées en montagne, campagne, à la mer, pour tous les niveaux ! Croyez-moi, avec cet article, vous allez faire le plein d’idées pour ce pont du 15 août ou tout simplement pour randonner en France avec des randonnées accessibles en train ou en bus.
Randonnées et escapades nature
Le Pays des Écrins, là où les grands glaciers font les petites rivières… Ce « pays » situé dans les Hautes-Alpes au sud de Grenoble (entre Briançon et Gap) intègre en effet une partie du Parc Naturel des Ecrins, mais c’est aussi une des réserves d’eau vive les plus importantes de France. Forcément, j’ai tout de suite pensé à vous parler de mon voyage presse sur le thème de l’eau lorsque j’ai vu le thème du RDV En France Aussi du mois : Au fil de l’eau, initié ce mois-ci par Caroline du blog Family Trip and Play et créé par Sylvie du blog Le Coin des Voyageurs. En effet, pour la petite histoire, en montagne, l’eau suit tout un parcours : retenue par les nuages, elle se transforme en glacier, neige, et rivière… Plus qu’un récit de voyage, je vous propose une petite découverte pédagogique sur le thème de l’eau en montagne.
Le Pays des Écrins au fil des glaciers …
Le voyage au Pays des Écrins commence au pied du Glacier Blanc, dans le Pré de Madame Carle à Pelvoux. Un glacier que j’avais déjà eu l’occasion de voir lors de mon voyage avec Esprit Parc National l’an dernier, sans pouvoir finir la randonnée par manque de temps. Nous entamons l’ascension, avec pour objectif le refuge du Glacier Blanc à 2 500 mètres d’altitude (et 750 mètres de dénivelé à parcourir, ce qui est plutôt conséquent si vous n’avez pas l’habitude de faire de la marche). Dès le début, le sifflement des marmottes nous narguent… nous en croiserons plusieurs au fur et à mesure, mais surtout nous sommes émerveillés par ce magnifique site.
Dés les premiers pas de la randonnée vers le Glacier Blanc, nous pouvons apercevoir de loin le Glacier Blanc, ainsi que le Glacier Noir à sa gauche, qui doit son nom à la terre qui le recouvre et lui donne un aspect noirâtre. Encore une fois, je m’émerveille devant les contrastes, la nature, les fleurs et tout ce qui m’entoure. Au fur et à mesure que nous montons, l’ascension se fait plus difficile en raison de l’altitude, sans être toutefois insurmontable. Là-haut, depuis le refuge du Glacier Blanc, la vue est exceptionnelle, mais c’est une aventure dont je vous parlerai dans un article dédié tant il y a de choses à dire…
Un glacier, qu’est-ce-que-c’est ?
Depuis 1986, le Glacier Blanc est dit « en phase de recul ». Car oui, un glacier « vit »… il prend naissance à cause de la neige, qui ne font pas entièrement dès 3 000 mètres d’altitude. Ainsi, au fur et à mesure des années, cette neige se transforme en névés, puis en glace, qui va enfin constituer le glacier. Au fur et à mesure, en raison de son poids, le glacier avance dans la vallée et entraîne avec lui certains blocs de roche appelés « blocs erratiques », parfois à une distance éloignée. Cependant, à cause du réchauffement climatique, le glacier peut fondre et ainsi entrer en « phase de recul », comme c’est le cas pour le Glacier Blanc. Sur notre chemin, notre guide de montagne nous montre les signes du glacier là où il était autrefois, mais ce sont les photos qui permettent de se rendre compte des faits. Ainsi, sur la photo ci-dessous, la comparaison entre une photo prise en 1987 et ma photo prise au même endroit en 2017, 30 ans après, montre à quel point le Glacier Blanc a pu reculer…

Le Glacier Blanc en 1987 – Source

Le glacier blanc en 2017
Pour en savoir plus sur le sujet, n’hésitez-pas à consulter cette page très bien faite sur le suivi du Glacier Blanc.
Le Pays des Écrins au fil des rivières…
Après cette randonnée au Pays des Écrins à la rencontre des glaciers, direction les rivières ! On retrouve en effet de nombreuses rivières d’eau vive au Pays des Écrins, dont la Durance qui est la plus importante rivière de Provence. De l’eau en montagne découle de nombreuses activités et sports de montagne et nous avons ainsi pu tester le stand-up paddle sur rivière et le rafting dans la Durance.
Du stand-up paddle avec Diabolo Gyr
Après un bon repas au refuge du Glacier Blanc, nous redescendons pour nous diriger à côté du Stade D’Eau vive d’Argentière-la-Bessée pour une session stand-up paddle ! Oui, ce séjour au Pays des Écrins était bien sportif, je confirme. Bon, clairement, je le regrette, mais je ne pense pas que le stand-up paddle deviendra « mon sport » ou un sport que j’aime beaucoup pratiquer. Ce n’est pourtant pas « si » compliqué, tu te lèves sur la planche, tu tiens en équilibre et tu pagayes. Dans les faits, à peine levée sur la planche que je tremblotais déjà de nervosité… et je suis la seule qui est tombée sur terrain calme 🙂 En tombant dans une eau à 12 degrés, même avec la combinaison, vive le choc thermique ! C’est une activité originale qui peut être chouette, mais je ne pense pas être capable de dépasser assez mon appréhension pour en profiter à fond.
Du rafting sur la durance avec Rafiki Nature
Le lendemain, c’est avec Rafiki Nature que nous nous préparons pour du rafting en eaux vives. Lorsque nous arrivons au départ du parcours, tout le monde se regarde avec une petite appréhension. Parce que l’eau est loin d’être calme, il y a beaucoup de courant, des cailloux, des branches, il s’agit en effet de la fin du parcours sportif. Et quand notre moniteur nous briefe sur les consignes de sécurité, l’appréhension ne va pas en s’arrangeant : l’eau est à 8 degrés, si vous tombez, vous aurez forcément un choc thermique, vous allez être déboussolé et vous allez avoir du mal à respirer mais il faut penser à ne pas paniquer…
Bon, je n’étais pas forcément rassurée… mais je me suis quand même lancée, et je n’ai pas regretté ! Clairement au début, j’étais super crispée et prête à me jeter dans le bateau à la moindre secousse, mais au fur et à mesure, j’ai pris goût aux sensations. Limite à la fin, je n’aurais pas mieux demandé que de recommencer. Il faut dire que notre moniteur était aussi bien à l’écoute, et on a bénéficié d’une petite pause chamallows grillés et café au passage bien chouette. Franchement, si vous devez faire du rafting à côté de Briançon, je vous recommande Rafiki Nature les yeux fermés. Le matériel est top avec des combinaisons bien confortables et tout ce qu’il faut pour se protéger et l’accompagnement était parfait.
Les rivières au Pays des Ecrins sont des rivières glaciaires ou pluvio-nivales
Elles sont alimentées par les pluies ou encore la fonte des glaciers, ce qui peut faire énormément grimper le niveau selon le temps qu’il fait. Egalement, leur couleur peut varier, nous avons ainsi commencé par une eau plutôt claire, pour finir sur une eau un peu « opalescente » qui charriait pas mal de minéraux des glaciers 🙂
Le Pays des Ecrins et l’hydroélectricité
Après avoir suivi le parcours de l’eau des glaciers à la rivière, nous avons découvert une petite merveille architecturale, l’usine hydroélectrique des Claux dont l’architecture ressemble à celle d’une cathédrale. Encore en fonctionnement, l’usine hydroélectrique des Claux et son espace musée « De la glace à la lumière » permet de retracer l’importance de l’eau au Pays des Écrins et la façon dont elle a permis l’industrialisation d’Argentière-la-Bessée, grâce aux idées de Gilbert Planche, très avancé sur son temps.
En téléchargeant l’application Sentiers des écrins, vous pouvez découvrir de nombreuses idées de randonnées au Pays des Écrins.
Dormir au Pays des Écrins : l’éco-gite Brin de Paille
Lors de ces trois jours au Pays des Écrins, nous avons dormi dans un éco-gite labellisé Gites de France, le gite Brin de Paille à Saint-Martin-de-Queyrières, fait avec des bottes de paille ! Tout dans ce gite était parfait, de l’accueil aux repas de folie préparés, en passant par le bain norvégien à disposition, et la vue sur montagnes en permanence.
Les chambres sont belles, décorées avec élégance, et les prix accessibles : 57 euros pour deux avec petit-déjeuner, et le repas est de 19 euros. Je vous recommande à 100% le gite Brin de Paille si vous passez dans le coin 😉
Voilà, j’espère que cet article vous aura plu et que vous aurez appris quelques petites choses !
Pour ma part, je remercie Gaëlle et Le Pays des Écrins pour ce voyage que j’ai partagé avec Gil, Les Globe Blogueurs et Elle Mixe.
Ah l’Écosse… je me l’imagine verdoyante, mystérieuse, lé-gen-daire. C’est assez drôle car finalement, je n’ai envie de me rendre en Écosse que depuis quelques années. Pourtant, j’ai beaucoup gravité autour, j’ai toujours adoré les pays anglophones, participé à plusieurs séjours linguistiques en Angleterre, Irlande, mais l’Écosse ne m’intriguait pas plus que ça. Jusqu’à ce que je sois fortement influencée par plusieurs blogueurs et auteurs qui m’ont donné envie de découvrir l’Écosse et plus particulièrement…

Photo : Touristissimo.com
Marcher sur les traces d’Harry Potter à Edimbourg
Edimbourg, c’est bien sûr la capitale de l’Écosse… mais c’est surtout une ville intrigante et inspirante. Intrigante, parce qu’elle est réputée comme étant la ville la plus hantée de Grande Bretagne ! Au rayon des premiers lieux hantés d’Edimbourg, il y a bien sûr le château d’Edimbourg : attaques, exécutions, siège ; l’endroit a connu son lot de morts tragiques, et il est dit hanté par plusieurs fantômes… il n’est pas possible d’y dormir, mais vous pourrez facilement trouver un château hanté où dormir en Écosse en faisant une petite recherche sur internet 😉 (vous pouvez commencer à vous renseigner sur les châteaux en Écosse avec la vidéo suivante)
Inspirante, parce que la ville est aussi connue pour respirer Harry Potter, tant J.K. Rowling s’en est inspirée pour créer tout l’univers du fameux sorcier (lève la main si toi aussi tu as grandi avec les livres Harry Potter, des années avant le premier film). Un des cafés de la ville, The Elephant House, est d’ailleurs réputé comme étant le « berceau d’Harry Potter », on y trouverait également la tombe de Voldemort ou encore le collège d’Harry Potter. Tout cela est détaillé dans cet article de French Kilt qui est justement ma deuxième inspiration pour Edimbourg. J’ai connu en effet Sarah avant son déménagement à Edimbourg et c’est elle qui m’a donné encore plus envie de découvrir la ville !
Une publication partagée par Ellen Elam (@ragdollschnauzer) le
Me mettre au tricot au festival d’Inverness
Quand on pense à Inverness, on pense bien sûr au fameux Loch Ness qui abriterait « Nessie », une créature des eaux qui ressemblerait à un espèce de diplodocus qui nage (oui, je schématise, mais bon, qui ne connaît pas le monstre du Loch Ness ? 🙂 )… mais Inverness, c’est aussi un festival du tricot qui va fêter sa deuxième édition cette année !

Photo : Touristissimo.com
Et pour vous le présenter, j’ai choisi de donner la parole à Kaouthare du blog Touristissimo qui m’a donné très envie de m’y rendre l’an dernier :
En Écosse, le tricot n’est pas un phénomène de mode mais un art de vivre qui se transmet de génération en génération. Cependant, c’est seulement depuis 1 an que le pays a mis en place un festival dédié à cette activité et aux pelotes de laine.
L’Inverness Loch Ness Knit festival a en effet été créé à la suite du succès du Strikkest festival au Danemark qui fêtera cette année sa 11e année. L’Inverness Loch Ness Knit festival n’est pas seulement un festival de 4 jours de tricot, ce sont également des activités, un marché de laine et de prêt-à-porter, des défilés de mode ainsi qu’une croisière sur le Loch Ness, une traversée conduite par un guide qui partage les plus belles histoires de la région des Highlands.
Bonne nouvelle, la première édition a eu un tel impact économique et touristique que la ville organisera la prochaine édition en octobre prochain. N’hésitez-pas à vous y rendre si vous êtes dans le coin 🙂

Photo : Touristissimo.com
Chercher le Docteur à Glasgow (Doctor Who ?)
Certains d’entre vous le savent, je suis fan depuis plusieurs années de la très britannique série Doctor Who qui raconte les histoires d’un alien de 900 ans voyageant à travers le temps et l’espace… et il se trouve que Glasgow – en plus d’être une ville très portée sur le street art – est aussi très apprécié des fans de Doctor Who. Et pour cause, le Docteur déclare y avoir été diplomé dans la série, et Peter Capaldi qui joue acutuellement le docteur est né à Glasgow.
Une publication partagée par Anastasia (@aaaanastasia) le
Dans la ville, on trouve entre autres plusieurs TARDIS à Glasgow ; un graffiti géant dédié aux daleks. La ville a également accueilli de nombreux événements Doctor Who, une grande exposition en 2009, un concert symphonique en 2015… Bref, décidément une étape indispensable dans un voyage en Écosse.
Emprunter le train d’Harry Potter, le fameux Jacobite Steam Train
Just riding on the Hogwarts Express
Une publication partagée par John Mcfarlane (@johnmcfarlane) le
Forcément, en bonne représentante de la #TeamSansVoiture, voyager en train en Écosse fait partie des expériences qui me tentent le plus… mais pas dans n’importe quel train ! Le Jacobite Steam Train, c’est le train à vapeur qui emprunte en effet la voie empruntée par le Poudlard Express dans Harry Potter! Ponts, gouffres, collines, le fameux viaduc de Glenfinnan… les paysages que l’on peut voir sur internet sont sublimes. Le train relie en été Fort William à Mallaig, il coûte une quarantaine d’euros aller-retour et ça fait juste méga envie.
Randonner en Écosse, forcément !
Il y a un an, je rejoignais Chris le temps de 2 jours pour randonner dans un des parcs nationaux d’Angleterre, le North York Moors National Park. J’avais beaucoup aimé cette expérience, entre découverte d’un coin que je ne connaissais pas et une campagne omniprésente (le bonheur de se retrouver parmi les chevaux, moutons, et autres animaux).
Par la suite, j’avais donc suivi ses aventures en Angleterre et en Écosse, avec de nombreuses randonnées dont celle de « Old Man of Storr » sur l’île de Skye (à lire ici). Clairement, j’ai été fascinée par ces paysages tout en intensité et en contrastes… et j’ai ajouté l’Écosse sur la liste des destinations dans lesquelles j’aimerais randonner.
Bien sûr, ce sont mes sources d’inspiration… mais justement, c’est parfois ce qui suffit à créer l’envie de faire un voyage, être inspirée par les autres, intriguée par ce qu’ils nous font découvrir. C’est d’ailleurs dans cet esprit que l’Office de Tourisme VisitScotland a souhaité s’associer à une journaliste du Monde.fr pour proposer Un regard sur l’Ecosse, un guide pour découvrir l’Écosse autrement, «hors des sentiers battus » comme on dit. Vous y trouverez de nombreux lieux à voir en Écosse, notamment l’île d’Arran (et sa fameuse distillerie de whisky j’adore!).
Alors, et vous, quelle expérience vous donne le plus envie de visiter l’Écosse ?
Cet article a été rédigé en partenariat avec VisitScotland, il a cependant été écrit en totale liberté
Fière, accomplie, avec un sentiment de satisfaction si intense que j’en ai eu les larmes aux yeux. C’est ce que j’ai ressenti en atteignant le point culminant de la randonnée que je vais vous conter. L’histoire d’un rêve réalisé, celui de faire une randonnée jusqu’aux crêtes d’une montagne.
Revenir à Thyon 2000 dans le Val d’Hérens en Suisse, c’était déjà quelque chose. J’avais connu les lieux sous la neige en janvier, lors d’un séjour hivernal qui m’avait tour à tour désœuvrée, surprise, enthousiasmée, éclatée, épuisée… Revenir seule dans cette station avec son feuillage d’été, ça avait quelque chose d’un peu nostalgique. Alors même qu’il ne s’était pas passée tellement de temps depuis mon dernier séjour ! Je me suis remémorée les beaux moments, les rencontres, j’ai eu l’impression de revenir sur mes pas, là où je m’étais promis de revenir en automne pour le festival de la raclette « Racl’agettes », et voilà, j’y étais ! C’était parti pour plusieurs heures de randonnée vers les Gouilles d’Essertze, mon point d’arrivée, et ses crêtes vers le Mont Rouge.
Pour aller jusqu’aux Gouilles d’Essertze, il faut juste suivre le chemin qui remonte depuis le bas de la station Thyon 2000 vers le télésiège de la Trabenta et continuer toujours. Attention à ne pas prendre le chemin qui bifurque à un moment vers la droite pour aller jusqu’au télésiège. Après un petit détour inutile, je suis sur le bon itinéraire… en tout cas, il me semble. Le terrain est plutôt accessible, bien que parfois plus sauvage. Mais plusieurs fois, je doute. Et si je me trompais de chemin ? Patricia m’a dit que la randonnée était facile, et le dénivelé est supposé être inférieur à 400 mètres, mais plus le temps passe, plus j’hésite.
Le paysage est sublime, mais pour la première fois lors d’une randonnée, je songe à faire demi-tour. Est-ce la solitude ? La fatigue ? La difficulté de randonner de nouveau après tant de temps sans en faire ? Je l’ignore encore, il faudrait que je retente l’expérience pour le déterminer, mais ce qui est certain, c’est que j’ai failli abandonner plus d’une fois… mais non. Non, je ne voulais pas laisser tomber, parce que je voulais atteindre mon objectif. Ces crêtes, c’était mon rêve, et je n’allais pas laisser tomber aussi facilement. Alors, j’ai continué, encore et encore, jusqu’à atteindre le Saint-Graal.
Arrivée au panneau, la randonnée n’était pas terminée. Il fallait encore monter, un peu plus, pour atteindre les crêtes. La fatigue est là, j’ai de moins en moins le temps de m’attarder, mais ce n’était sûrement pas le moment de me laisser décourager. Alors, j’ai grimpé. Jusqu’à atteindre les crêtes et une vue magnifique sur les Gouilles d’Essertze, de petits lacs dont je n’ai pas eu le temps de faire le tour. Mais ce sentiment que j’ai eu là-haut, c’était juste merveilleux. Un vrai sentiment d’accomplissement, la fierté et l’apaisement.
Là-haut, comme le plus beau des symboles, deux rapaces s’élancent dans le ciel, se cherchant et se trouvant. Et moi, je sais que tout ça n’a pas été vain. Au loin, le Mont Rouge me nargue, mais le bus qui ne m’attendra pas en bas, et mes propres compétences m’empêchent de l’atteindre. Ce n’est que partie remise, n’est-ce-pas ?
Le Val d’Hérens, une destination #TeamSansVoiture
Voyager sans voiture est en Suisse est un jeu d’enfant, mais c’est aussi un sacré périple ! Pour faire cette randonnée, je suis partie en bus postal depuis la ville de Sion, jusqu’à Thyon 2000. Sion, que j’avais rejoint le matin-même depuis Vex également en bus et le Chalet Le Rucher de Patricia.
Pour venir en Suisse en train depuis Paris, vous devrez emprunter le TGV Lyria. Toute l’année, celui-ci relie Paris à Lausanne ou Genève pour aller jusqu’à Sion ensuite. En hiver, pour accéder à Thyon 2000, il y a des lignes directes Paris – Sion qui permettent ainsi de venir passer un week-end ski en train en Suisse depuis Paris très facilement. Si vous prenez le TGV Lyria et que vous en avez la possibilité, je vous recommande la première classe Lyria : journaux, confort, et le midi, ils servent un plateau repas inclus dans le prix du billet aux petits oignons 🙂
Pour vous loger dans le Val d’Hérens, je vous recommande un appartement à louer à Thyon 2000 si vous prévoyez de faire plusieurs activités dans la station ou le chalet Le Rucher à Vex pour pouvoir vous déplacer facilement dans tout le Val d’Hérens. Ces deux hébergements dans le Valais sont #TeamSansVoiture, on peut y accéder en bus depuis Sion facilement.