C’est une idée folle qu’on a eu alors que mon ex était de passage en Auvergne, et si on montait le Puy-de-dôme ? Il avait pourtant neigé toute la semaine, mais l’Auvergne nous offrait une jolie éclaircie dont on avait envie de profiter. Ni une ni deux, nous nous sommes donnés rendez-vous avec une amie pour aller jusqu’au pied du Puy-de-Dôme. C’était il y a quelques années déjà, le panoramique des dômes se concrétisait à peine, et pourtant je m’en souviens comme si c’était hier.
Nous nous sommes garés sur le parking du Puy-de-Dôme pour emprunter le Sentier des Muletiers. On aurait pu démarrer encore plus bas mais c’est plus facile ainsi. Il fait frais mais beau, il y a un joli soleil d’hiver qui nous attend, ce genre de luminosité un peu froide, blanchâtre, mais aussi tellement rafraîchissante. J’adore ce genre de soleil d’ailleurs, ça me fait toujours penser au soleil que l’on retrouve en vacances de ski.
Nous marchons jusqu’au parking à côté de l’auberge du Col de Ceyssat et empruntons le Sentier des Muletiers, pour le trouver, c’est simple, prenez la route qui monte vers le Puy-de-dôme, et prenez le premier sentier que vous voyez. Pour monter le Puy-de-dôme à pied, c’est l’itinéraire le plus simple et le plus direct. Temps moyen de la montée : 45 minutes à une heure. Pentes ascendantes garanties pour grimper les 350 mètres de dénivelé et atteindre le sommet.
Au fur et à mesure de notre ascension, nous sommes accompagnés d’un soleil qui se couche peu à peu, les lueurs du soleil changent, les températures se rafraîchissent… mais il y a toujours cette beauté dans le paysage. Un panorama à couper le souffle, mais un sommet qui se fait attendre ! La montée est parfois un peu ardue, ce n’est pas une randonnée difficile, mais elle ne fait quasiment que monter pendant une bonne heure, il faut prendre ses pauses à un tournant, un recoin, mais ne comptez pas sur du plat ou de la descente pour cela. Bien sûr, la neige ne nous facilite pas la tâche, elle recouvre nos pas à chaque instant.
Nous finissons par arriver au sommet, enfin, alors que le soleil émet ses dernières lueurs. Nous ne restons pas longtemps, il fait quand même bien froid et nous n’avions pas anticipé le coucher du soleil. Il vente aussi beaucoup. La-haut, la neige recouvre tout, on décidera de ne pas continuer sur le sommet qui offre pas mal de choses à voir. Au passage, je craque totalement sur des chats qui ont élu domicile la-haut, dont le joli chat que vous voyez en photo qui a perdu sa queue : on aurait dit un lapin avec son pompon (c’est un chat comme ça que je voulais <3) !
Après tant d’émotions, nous jouons les warriors en descendant une partie… sur les fesses. Chose complètement idiote qui fait un peu mal et nous donne vite froid mais on s’est bien marrés. A reproduire… avec un sac de poubelle pour servir de pseudo-luge !
C’était une belle ballade, de celles qui demandent quelques efforts, un grain de folie, mais avec une jolie récompense au sommet. J’y suis bien sûr retournée un bon nombre de fois en été, mais ceci est l’histoire d’un autre article 🙂