Un séjour dans le Périgord, c’est un séjour qui éveille les sens… On en prend plein les yeux, mais aussi plein l’estomac ! La gastronomie ici semble illimitée, à chaque restaurant, je me disais « Allez, je vais être raisonnable, je vais faire léger »… et je craquais devant un plat tout-sauf-léger, mais tellement délicieux. Forcément, pour le RDV #EnFranceAussi du mois proposé par Sylvie du blog Le Coin des Voyageurs et Paul du blog Petits voyageurs sur le thème « Les bonnes tables », j’ai tout de suite pensé à vous parler de la gastronomie dans le Périgord (alias nouvellement Dordogne), avec au passage mes bonnes adresses pour bien manger dans la région.
Parlons bien, parlons vin (de Bergerac) !
Avant toute chose, parlons du vin dans le Périgord, une véritable institution. Une histoire qui remonte à l’époque romaine, plus d’une dizaine de milliers d’hectares pour les vins de Bergerac, des vignobles renommés… C’est véritablement dans le Périgord, lorsque j’ai goûté pour la première fois au Monbazillac, un vin liquoreux, que j’ai commencé à aimer le vin, que je boudais jusqu’alors. J’avais à l’époque mangé dans le château de Monbazillac, un très beau domaine que je vous conseille de visiter lors de votre voyage.
- La Maison des Vins, Bergerac (1 rue des Récollets)
J’ai particulièrement apprécié ma première étape du voyage, à la Maison des Vins à Bergerac, ma première bonne adresse de cet article. J’ai en effet pu déguster différentes sortes de vins, des rouges aux blancs, du plus amer au plus sucré… J’ai par exemple confirmé ma préférence pour le blanc moelleux voire liquoreux, tout en découvrant que je me lassais vite du vin blanc sec. J’ai de nouveau aimé le Monbazillac, mais j’ai encore plus aimé le Saussignac et le Rosette (dont j’ai acheté une bouteille de chaque), moins sucrés et plus « riches ».
J’ai un peu du mal à vous transmettre combien j’ai apprécié cette découverte, mais justement, c’est parce que je pense que la découverte du vin est une affaire personnelle. Oui, je pourrais vous parler grands crus, mais je ne suis pas spécialiste. Je pourrais vous détailler les saveurs de chaque vin goûté, mais vous n’auriez sûrement pas le même avis. C’est pour ça que je vous conseille de commencer votre visite dans le Périgord par une bonne dégustation de vins, pour mieux les appréhender et « éduquer votre palais » comme on dit 😉
- Restaurant L’empreinte, Bergerac (12 rue du Colonel de Chadois)
Après cette soirée bien commencée (oui, parce qu’après la dégustation de 7/8 vins… inutile de vous faire un dessin^^) et une rencontre avec Cyrano de Bergerac dans les rues de la ville, nous nous sommes dirigés vers le restaurant L’empreinte. Le cadre était à la fois sobre et original, avec un petit côté « retour vers l’enfance », dans le décor et la présentation des plats. C’est une bonne adresse pour bien manger à Bergerac pour une vingtaine d’euros le menu, les plats sont bons, c’est de la cuisine française et c’est carrément bien présenté.
Fini le bla-bla, à nous les bons petits plats (à Sarlat)
La deuxième journée de mon voyage dans le Périgord, je la passerai dans le Périgord Noir… et ça tombe bien ! Lors de ma première venue il y a quelques années, c’est une région qui m’avait éblouie, mais dans laquelle je n’avais fait que passer. Cette fois-ci, j’ai d’abord pu découvrir Sarlat – dont je vous parlerai dans un article-dédié – la capitale du Périgord Noir, son marché, son style médiéval qui lui a amené de nombreux tournages cinéma (dont Jeanne d’Arc)… Au passage, j’ai participé au festival du film de Sarlat, lors duquel j’ai pu voir en avant-première le film « The fits » (si vous l’avez vu, il faut qu’on cause car c’était assez particulier… ).
- L’hôtel-restaurant La Couleuvrine, Sarlat (1, place de la Bouquérie)
Situé dans une tour de l’ancien rempart de Sarlat, le restaurant La Couleuvrine est un lieu agréable, avec beaucoup de pierres, de la lumière… C’est là que j’ai continué ma découverte de la gastronomie périgourdine ! Ce que j’ai aimé à La Couleuvrine et dans le Périgord, c’est ce mélange de saveurs, beaucoup de sucré-salé, ce que j’aime déguster par dessus tout. A chaque restaurant testé, il y avait toujours des surprises, des plats audacieux, une envie de tout tester, comme mon œuf mollet au maroilles (Ch’nord power !), ou encore le filet de dorade aux noisettes (délicieux) et la Pomme Granny croquante avec mousse en dessert. Ici, le menu entrée, plat, dessert est à 30 euros, et il vaut son prix (tout en n’étant pas trop lourd pour l’estomac et c’est un bon point).
Mon restaurant préféré, c’est Le Moulin de Surier (Beaumont-du-Périgord)
Pour tout vous dire, quand je suis arrivée au Moulin de Surier, je voulais (encore) manger léger et je commençais déjà à avoir un bel aperçu de la cuisine du coin (et mon estomac un peu trop aussi^^). Sauf que… devant le menu, on ne savait pas quoi choisir. Tellement de bons petits plats. Le chef, Christian Borini, décide de nous préparer un menu « dégustation » avec plein de petits plats… et comment dire, juste, une, tuerie ! Christian Borini a fait ses armes en tant que cuisinier en Argentine et en Espagne, et on ressent ces influences dans ses plats, de la couleur, des saveurs, de la finesse, un peu d’exotisme… Chaque nouveau plat nous en mettait plein les papilles ! Si on me demandait où manger dans le Périgord, c’est cet endroit que je conseillerais. D’autant plus qu’il fait aussi camping / cabane dans les arbres et que le domaine est très beau 🙂
Et la truffe du Périgord alors ?
- La Ferme de Cor, Saint-Avit-Senieur
Comment, vous parler gastronomie du Périgord sans parler truffe ? Car oui, j’ai déjà pu goûter la truffe du Périgord à plusieurs reprises, et j’avais adoré cette saveur. Bonne surprise, parmi toute cette orgie de bouffe (oui, c’est définitivement le terme approprié), un passage toute en finesse dans la Ferme de Cor Noix m’a donnée l’occasion… de voir un chien truffier en plein entraînement ! Le propriétaire a en effet un jeune truffier en plein dressage, et c’était très drôle et impressionnant de le voir s’agiter pour repérer le leurre bien enterré.
Au passage, nous avons pris un petit goûter avec une crème dessert au safran. Le safran, je connaissais bien sûr en tant qu’épice, mais je ne savais pas à quel point c’était cher. Normal, quand on sait qu’il faut 150 000 fleurs pour faire un kilo de safran ! C’était intéressant d’en savoir plus sur le sujet et si j’avais été meilleure cuisinière, je pense que je lui en aurais pris un flacon 🙂
Vous l’aurez compris, le Périgord est une région parfaite pour les épicuriens et tous ceux qui aiment découvrir de nouvelles saveurs !Tous les voyages se vivent en partie au travers de la gastronomie du coin, mais ici encore plus… Et si vous aussi, vous avez vécu de belles expériences culinaires dans le coin, n’hésitez-pas à les partager en commentaires 🙂
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Ce séjour a été organisé dans le cadre d’un jeu gagné durant le Salon des Blogueurs de Voyage à Bruxelles