Ah les musées de l’érotisme… Il y a toujours dans ce genre de visite une curiosité toute particulière, un soupçon de voyeurisme qui nous pousse à avoir envie de tenter la visite. Pour certains, c’est bien sûr le genre de visite tout à fait inenvisageable en voyage… mais pour les autres, il y a souvent cette interrogation : mais qu’est-ce que ça peut bien donner ? Pour nous, disons que c’est un « tout » qui nous a poussé à entrer dans le Musée de l’érotisme de Barcelone, situé sur La Rambla. Et, vous allez pouvoir lire ça, c’était parfois plus « badant » que « bandant » (oui, vous allez probablement découvrir tout mon potentiel de mauvais jeux de mots dans cet article, mais le sujet s’y prête bien, n’est-ce-pas ? Et puis ça me permet d’oublier un peu ma petite gêne de parler de ça devant vous hum hum).
On sortait de notre studio AirBnB, encore fatiguées, et on s’est fait un peu « alpaguer » par le chaland en passant devant le musée avec une offre alléchante : une entrée achetée, champagne à volonté. On s’est regardées avec ma meilleure amie, et puis on s’est dits : pourquoi pas ? On avait bien besoin d’une petite pause avant de continuer la route jusqu’à la plage (rappel : j’étais malade comme un chien, je dormais très mal et j’empêchais ma pote de bien dormir par la même occasion). Bon, et puis, je ne suis pas une grande fan de champagne mais elle, oui. On va dire que l’occasion a donc fait le larron.
Nous rentrons donc, bonne nouvelle, il y a le wifi (pour se sentir plus proche les uns des autres ? Bon, ok, je sors). Dès la montée des escaliers, on est mis dans l’ambiance avec un tableau de sirènes dénudées plutôt pas mauvais. Ok. Le musée est assez petit en soi et chaque pièce (il y a trois grandes pièces) a une ambiance différente : rétro, SM, Records et anecdotes… Je ne vais pas tout vous détailler mais vous voyez le genre. Dans l’ensemble, c’était toujours assez « plein », il n’y a pas beaucoup d’espaces vides, on a pas l’impression que ça vient d’installer mais on a vite fait le tour.
Mais je dois vous avouer qu’on a trouvé tout ça assez « plat ». D’accord, il y avait des choses « amusantes », « cocasses », différentes facettes de l’érotisme, du sensationnalisme à la pin-up au BDSM étaient représentées… mais ça manquait de relief, de pédagogie. Clairement, on est plus sur un format « exposition » que « musée ». Personnellement, j’aurais aimé aller plus loin que le simple côté « cocasse » des choses, mais bon, j’imagine que je suis un peu naïve^^ (oui, j’ai passé l’âge de ricaner devant quelques statuettes érotiques, mais il y a plein de choses qui peuvent être intéressantes à découvrir, comme le mouvement burlesque etc)
Du coup, on a fini dans la petite cour qui était sympa, avec des grandes photos de représentations phalliques et sexuelles retrouvées dans la nature, des plantes, et nos coupes de champagne.
Alors bon, vous allez me dire « c’est pas très voyage quand même ce genre de musées ». Oui, mais c’est touristique, un peu comme le musée du Phallus à Reykjavik (nous ne l’avons pas visité celui-là^^), et je me suis dit que c’était peut-être pas mal de vous montrer un peu l’intérieur. Et puis, au moins, je pense que vous ne pourrez pas dire que vous avez lu un article sur le sujet sur 10 autres blogs auparavant^^ En bref, c’était sympa pour une pause mais à près de 10 euros l’entrée, c’était totalement dispensable. A vous de voir 😉