La semaine dernière, j’ai profité d’une escapade à Grenoble pour tester une activité que je veux faire depuis longtemps : l’accrobranche, après une montée à pied de la Bastille. Je m’en réjouissais d’avance surtout que j’allais rejoindre des copains blogueurs rencontrés pour la plupart au Salon des Blogueurs de Voyage : Nath et Seb (Voyageurs sans frontières) et Sarah (Longs courriers) (Céline alias Je Papote et Chris aka Tour Monde auraient dû être là aussi^^) … mais ça n’a pas été qu’une partie de plaisir 😉
Première étape : monter la Bastille à pied
Début de l’aventure en bas de la Bastille, au Jardin des Dauphins. En effet, pour une fois que j’avais le temps, je ne voulais pas prendre le téléphérique de la Bastille (aka les œufs de la Bastille) mais monter à pied. Je l’avais fait il y a quelques années en montant par le Musée Dauphinois mais cette fois-ci, j’ai suivi Sarah en partant par le Jardin des Dauphins.
Découverte de vues sur Grenoble plus « nature » que celles que j’avais pu voir jusque-là, petits chemins ombragés, bancs avec vue splendide sur la ville, vestiges… c’est un joli chemin d’une grosse demi-heure qui monte doucement mais sûrement et qui ne devrait pas trop vous épuiser. Sauf s’il fait 36 degrés et que vous supportez très mal autant de chaleur, comme le jour de cette fameuse montée ! Mali’, spécialiste du timing météo au top.
Deuxième étape : Go to Acrobastille !
Après environ 45 minutes entrecoupées de pause (en mode « j’hyper ventile et je regrette d’avoir bien mangé ce midi »), nous voilà en haut pour retrouver Nath’, Carine (sœur de Nath’) et Séb… et c’est parti pour une session accrobranche avec Acrobastille, situé dans le fort en haut de la Bastille ! D’abord, un premier brief qui nous montre les gestes de sécurité à avoir et comment passer les tyroliennes. Petit résumé :
- Dans le parcours, vous serez toujours attachés à une ligne de vie
- Pas plus d’un par obstacle, pas plus de deux par plateforme (raisons de confort plus que de sécurité)
- Have fun !
Nous commençons par le « Parcours bleu ». Premiers obstacles, abordables, et puis le premier obstacle du parcours, aka le filet de pêche. Alias « on est qu’au début et ça m’a tellement défoncé les bras que j’ai cru que je n’allais pas y arriver ». Nous enchaînons ensuite sur des obstacles variés : poutres, tyroliennes, filets, on ne se lasse pas, ça varie, c’est presque toujours accessible à tous (parfois difficile de tenir tout de même), ce que j’ai beaucoup aimé.
Après le « Parcours Bleu », petit passage par la grande tyrolienne… et c’était génial. Flippant, parce que quand vous vous lancez, vous devez vraiment avoir confiance. Vous êtes en plein vide, vous prenez de la vitesse, c’est un acte complètement fou, mais j’ai beaucoup aimé (la réception un peu moins). Même chose au retour avec l’autre tyrolienne !
Tandis que Carine et Séb’ partent pour le « Parcours rouge », avec Nath’, on passe à l’épreuve final, The Jump. Un saut de 10 mètres, ou en gros, tu marches au bout d’une planche, tu attaches le mousqueton au harnais, et tu sautes. Encore une fois, un peu effrayant mais il faut y aller sans réfléchir… et c’était génial. Super rapide, pas violent du tout, j’ai eu envie de recommencer de suite 😉
Acrobastille – The Jump par Acrobastille
Je ne vous ai pas tout dit… j’ai abandonné 2 fois…
J’aurais pu faire genre j’ai trop géré, mais il y a des leçons à tirer de ses échecs alors je ne le ferai pas. J’ai donc abandonné à deux reprises. Première fois, à cause de la chaleur et de la soif et par peur de ne pas tenir. C’était au milieu du Parcours Bleu, je n’étais pas au top de la forme et surtout, le premier filet du début m’avait quand même vachement refroidie. Alors, quand j’ai vu la pancarte « Escape Lane » d’un côté, et le reste du parcours qui n’était pas visible de l’autre, j’avoue, j’ai pris peur. Je me suis dit, et si ce qui restait à faire était pire, et si je flanchais. C’est celle que je regrette un peu et qui me donne envie de le refaire la prochaine fois et d’aller jusqu’au bout.
Deuxième fois, après la première grande tyrolienne. On pensait que les efforts, c’était fini, mais le « pire » restait à venir. Après une montée sur des roches brûlantes, on arrive devant un pont de singe à flanc de montagne. Un câble sur lequel tu marches en crabe, un autre à mi-hauteur pour te tenir, et le vide de tous les côtés.
J’ai voulu le faire, je suis partie pour le faire, j’ai fait un pas de côté, puis deux, et plus j’avançais, plus je tremblais jusqu’à ce que je perde complètement le contrôle de mes bras et que je rebrousse chemin. Ici, c’est l’esprit qui a flanché, mais je le regrette moins parce que j’ai fait tout ce que j’ai pu. Ce sera mieux la prochaine fois.
Leçon de ces deux échecs ? Plus d’accrobranche par 40 degrés, jamais^^ Et surtout, ça m’a donnée envie de pousser plus loin mes entraînements sportifs car je sais que je ne suis pas allée au bout de mes limites. D’apprendre à moins me ménager, et à ne plus rebrousser chemin à moitié de mes capacités par peur de ne pas tenir. En tout cas, j’ai bien aimé cette expérience, c’est varié, il y a de quoi s’éclater même en ayant jamais fait d’accrobranche et je recommencerai. En plus, l’équipe est tout de même sympa, à la fin, on n’a pas eu le temps de faire la Mission Bastille (sorte de Fort Boyard dans le fort) et Spéléobox, ils nous ont spontanément proposé de nous faire un avoir (comme on avait payé le tarif tout inclus).
Et puis, au retour, c’était quand même vachement plus sympa de descendre la Bastille à pied 🙂
Et vous, vous avez déjà testé l’accrobranche ? C’était comment votre première fois ?