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La face fourre-tout du blog : les articles qui ne vont nulle part, qui se sont un peu perdus, mais qui n’en sont pas moins intéressants à lire ;)

En France Aussi : le moulin de Sebourg

by Mali 1 septembre 2014

written by Mali

Sebourg est un village du Nord de la France dans laquelle j’ai passé toute mon enfance. Un de ces petits coins de verdure dans lequel on peut passer des heures à se promener malgré sa petite taille ; j’en ai parcouru les coins et les recoins de l’âge de 10 ans à 17 ans, avec mes instituteurs, mes copines… Sebourg, c’est aussi l’un des 22 plus beaux villages de France sélectionné pour l’émission « Les plus beaux villages de France ». C’est donc dans ce village que j’ai décidé de vous emmener à l’occasion du rendez-vous mensuel « En France Aussi » organisé par de « En France Aussi » organisé par Christelle de Voyage Féminin, Sylvie de Le coin des voyageurs et Nath de La Terre sur son 31 sur le thème « Moulins ».

Je connais le moulin à farine de Sebourg depuis toujours. Enfin presque. Pour tout vous dire, à une époque, j’étais dans la même classe que l’une des filles de la famille Morage qui possède le moulin. Oui, c’est ça d’habiter dans un village, tout le monde se connait de près ou de loin. Ce moulin fait donc partie du paysage pour moi, j’y passais à chaque fois que j’allais me promener. Pour s’y rendre, il vous suffira de vous garer sur la Place de l’Eglise, puis de prendre la « Rue du Moulin », et le moulin se situera sur votre gauche, vous le verrez depuis le pont.

Ce moulin existe depuis 1785, il a été repris par Daniel Morage en 1986, c’est une tradition qui se transmet de père en fils, c’est d’ailleurs Jean-Baptiste Morage, son fils, qui reprendra probablement la direction plus tard. Le moulin est alimenté par l’Aunelle, une rivière qui traverse tout Sebourg et qui lui donne un charme tout particulier.

Tantôt on longera son étendue calme, tantôt on contemplera ses cascades… Au moulin, on peut la contempler depuis le pont et de plus près, car il est possible de visiter le moulin. Celui-ci est bâti sur trois étages, il fonctionne grâce à une turbine de vingt-cinq chevaux qui débite 600 litres d’eau par seconde, rien que ça ! Si cette turbine venait à tomber en panne, elle serait remplacée par un moteur auxiliaire électrique en attendant d’être réparée.

Bien sûr, le moulin est encore en activité, tous les quinze jours, environ 25 tonnes de blé sont livrés au moulin. Celui-ci est ensuite moulu pour devenir de la farine qui sera vendu aux boulangers, traiteurs, restaurateurs… mais aussi aux particuliers ! On trouve de la farine du moulin de Sebourg dans les boulangeries du coin, tentez celle de la Place de l’église (et dire que j’allais acheter des bonbons dans cette boulangerie il y a 20 ans !).

C’est drôle parce que Sebourg, j’ai voulu en partir pendant des années. C’est petit, tout le monde se connait, on tourne vite en rond… je m’en suis lassée, je pense que je suis comme ça, je ne supporte pas de me sentir étouffée dans un cadre. Mais aujourd’hui, quand je regarde les photos du moulin, du village, que je me rappelle les itinéraires que j’ai suivi… Bon dieu, que ça me manque ! Que j’aimerais pouvoir retourner à cet âge ou je n’en pouvais plus de Sebourg pour me dire à moi-même : profite de ce que tu as, tu possèdes beaucoup plus que ce que tu ne penses. A l’époque, je ne voyais pas combien ce village était réellement joli et débordait de trésors. La preuve, j’avais même oublié ce moulin ! Ce n’est que lorsque je suis tombée par hasard sur un album-photo de Sebourg que je me suis dit : mais c’est vrai, j’en connais un de moulin, bien sûr. Sans ça, je n’aurais jamais pensé à vous en parler.

Mais que voulez-vous, je n’étais pas une touriste. J’étais cette personne. Mais oui, vous savez, quand vous êtes dans un super beau village, que vous vous promenez en trouvant tout charmant et que vous lancez un « Qu’est-ce que c’est joli ! Par contre, je ne suis pas sûre d’aimer y vivre, je me demande quel genre de personnes habite ici ». Eh bien j’étais une de ces personnes qui habitaient Sebourg. Et ce que ça fait quand on y vit en tant qu’adolescente qui grandit, c’est qu’on oublie beaucoup trop vite tout le côté charmant du village pour ne plus voir que cette étroitesse qui nous enferme dans un quotidien répétitif.

Mais aujourd’hui, je peux vous le dire en tant qu’ancienne habitante d’un des plus beaux villages de France, allez-y ! Si vous êtes dans le coin, ne manquez pas de passer par Sebourg, sûrement que vous marcherez « sur mes pas »… j’espère que vous apprécierez la visite.

Les photos proviennent de cet album Facebook réalisé pour la page « Les plus beaux villages de France » et du site officiel du Moulin de Sebourg.

Dans la série « En France aussi », retrouvez tous mes articles en cliquant ici ! Voici les derniers :

– Le Festival de photo de La Gacilly

– Ma découverte des Près du Hem et mon avis

– Mes plus belles randonnées, en France et en Islande

1 septembre 2014 21 comments

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De l’importance d’un bon plateau repas en avion

by Mali 21 août 2014

written by Mali

Tout voyageur est amené à prendre l’avion plus ou moins régulièrement… et à réaliser à quel point un détail peut tout changer. Un personnel avenant, des installations confortables, ou encore un bon repas en vol peut contribuer à ce que le trajet se passe au mieux. Et parlons-en des repas en avion !

Pour ma part, je n’ai pris qu’une fois l’avion (et je n’ai même pas honte… je suis une flippée) pour aller en Islande avec la compagnie aérienne Icelandair. Comme c’était une compagnie dite «low cost » en quelque sorte, je n’avais pas de plateau repas gratuit mais j’avais tout de même pris quelque chose pour caler une petite faim. Je ne me souviens plus de ce que c’était mais je sais que j’avais trouvé ça bon et à un prix raisonnable. A l’inverse, j’aurais été déçue pour quelque chose d’immangeable.

Et je suppose que c’est aussi un peu votre cas, au final, un bon repas en vol peut contribuer à faire que l’on savoure davantage son trajet, on est « cocooné » et on s’en souviendra comme d’un bon moment et pas de ce moment où on a payé dix euros pour des spaghettis trop cuits et à peine mangeables.

Pour moi un bon plateau repas n’est pas censé en faire des milles et des cents mais faire bien et bon, tout simplement. Je préfère largement un plat de spaghettis bolognaise avec un fruit, un yaourt, du pain et du fromage, le tout frais et bien préparé, qu’un plat super élaboré mais peu goûteux. Après, je dois avouer que je n’ai pas beaucoup d’expérience en la matière, mais j’ai des goûts relativement simples : les plats chauds vraiment chauds, les plats froids vraiment froids, une qualité correcte, une présentation simple mais satisfaisante, et surtout une bonne quantité pour être rassasié, et c’est bon pour moi. Bien sûr, on ne sait pas toujours à quoi s’attendre, mais même pour ça, il y a un site qui vous permet de voir tous les plateaux repas d’avion pris en photo par les usagers, AirlineMeals, et on y retrouve notamment les plats de Icelandair.

Exemple plateau repas classe éco

Exemple plateau classe business (ça donne envie^^)

Bref, si vous avez envie de donner vos avis sur la question, vous avez jusqu’au 6 septembre pour répondre et tenter de gagner 2 billets aller-retour Paris New York (annonce du gagnant le 19 septembre parmi ceux qui auront répondu) ! Et si vous voulez en savoir plus sur les plateaux repas en avion, je vous recommande ce chouette article.

21 août 2014 4 comments

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Visiter Toulouse avec le Pass Tourisme

by Mali 14 août 2014

written by Mali

J’avais déjà hésité à prendre un Pass Tourisme lors de mon voyage en Espagne et puis j’avais hésité car je partais avec une amie et nous n’avions pas envie de visiter tous les musées donc j’avais peur de ne pas rentabiliser. Et finalement, lors de mon séjour à Toulouse, l’Office de Tourisme de Toulouse m’a offert un Pass Tourisme 72 heures pour en profiter… et j’ai adoré !

Musées gratuits

Bien sûr, il y a énormément de musées gratuits avec le pass Tourisme… et je ne pouvais pas tous les faire. En effet, lors de mon séjour à Toulouse, j’étais chez une amie, et j’ai eu une grosse journée et demie de « quartier libre » pour me faire toutes les sorties touristiques^^

Je suis donc passée au Museum d’Histoire Naturelle qui est très sympa : moderne, un peu rapide à visiter mais par contre, le jardin botanique est vraiment grand (j’ai adoré la serre des plantes carnivores <3). Je le recommande vraiment car il a un côté très design et aéré qui le rend agréable pour une pause touriste + une ballade.

J’aurais voulu visiter le Musée des Abattoirs aussi, LE musée d’Art Contemporain de Toulouse mais je n’ai pas eu le temps malheureusement. Et surtout, à la fin de l’après-midi du jeudi avec ma Greeter de Toulouse, il faisait un peu beaucoup 40 degrés, je n’avais plus le courage de poursuivre avec ce musée.

Bien sûr, il y en a tout un tas : Musée des Augustins, Muséum de Toulouse, Musée Georges-Labit, Fondation Bemberg, Le Château d’Eau…. Si j’avais eu le temps et l’énergie avec tous ces déplacements, j’aurais largement trouvé mon bonheur. L’avantage c’est que la sélection de musées gratuits est assez exhaustive pour être sûr d’en trouver au moins deux ou trois à notre goût et donc rentabiliser son pass.

Activités gratuites

Mais le Pass Tourisme, ce n’est pas que des musées gratuits à Toulouse ! C’est aussi des activités. Ainsi, dans les activités, il y avait le petit train touristique gratuit, des visites de l’office de tourisme mais aussi des croisières sur la Garonne et le Canal du Midi. J’ai testé la croisière été canal des Bateaux Toulousains et c’était vraiment pas mal à l’exception près que je n’ai pas du tout apprécié les quelques vannes sexistes à souhait de l’animateur. Du genre « là, on plongeait les femmes dans l’eau et la plupart se noyaient. Après tout, ce n’était que des femmes, vous allez me dire » etc. Le sexiste des années 90, c’est juste plus possible hein, merci bien 😉 Mais sinon, j’ai apprécié les explications et d’en découvrir plus sur Toulouse et son histoire.

Et bien sûr des visites et animations payantes avec des réductions.

Transports gratuits

Avec le Pass Tourisme, les transports sont gratuits et ça comprend les bus, le métro et même la navette aéroport. Si vous restez un jour, le gain est restreint (en général, on ne bouge pas trop) mais pour 72 heures, ça m’a permis de faire une bonne économie d’au moins 10-15 euros je dirais.

Bien sûr, le Pass Tourisme Toulouse ce n’est pas que du gratuit ! Il y a aussi pas mal de réductions, notamment sur la boutique de l’office de tourisme de Toulouse, sur les spectacles et loisirs, le shopping, et tout ce qui concerne l’aéronautique. Cela permet de compléter sa visite et de payer quand même moins cher que sans le Pass.

Alors, mon avis sur ce pass Tourisme Toulouse ?

Génial ! Franchement, j’en ai bien profité, entre les transports gratuits, les musées, les croisières… Je ne pensais pas qu’il y avait autant de choses gratuites avec le Pass et j’aime ce mélange d’activités et de musées qui permet de se faire un programme sympa.

Niveau rentabilité, pour un pass 24 heures à 18 euros, il faut faire environ 2 musées ou 2 activités pour rentabiliser l’achat (compter 6/7 euros par musée ou activité + le transport 5 euros pass journée en gros).

Pour un pass Toulouse 48 heures à 25 euros, on rajoute une activité pour rentabiliser, donc 3 musées / activités + transport, ça commence déjà à se rentabiliser plus facilement et à devenir plus intéressant pour ceux qui ne sont que de passage (car pour le pass 24 heures, si vous ne restez qu’une journée à Toulouse, vous aurez probablement envie de faire autre chose que rester enfermé dans des musées).

Enfin pour un pass Tourisme Toulouse 72 heures à 32 euros, on ajoute encore une activité, donc 4 musées / activités + transport en 3 jours, c’est tout bénéf’ !

Du coup, je le recommande vraiment aux personnes qui ont plusieurs jours devant elle, ou par exemple si vous prévoyez une journée consacrée aux musées pour le pass 24 heures ( à savoir que le pass commence à la première utilisation, donc si vous l’utilisez un jeudi à 14h, il finit le vendredi à 14h pour un pass 24 heures).

Allez ciao hein !

Encore merci à l’Office de Tourisme de Toulouse de m’avoir offert ce pass qui m’a bien fait découvrir la jolie ville de Toulouse <3.

Toutes les infos sur le site officiel de l’Office de Tourisme de Toulouse

Retrouvez aussi l’OT sous le hashtag #visiteztoulouse et sur Twitter

14 août 2014 3 comments

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J’ai cueilli mes propres fruits et légumes à la Ferme du Paradis

by Mali 7 août 2014

written by Mali

Il y a quelques temps, je me faisais la réflexion qu’il était de plus en plus difficile de savoir quoi consommer, entre scandales alimentaires, produits exportés du bout du monde… c’est là qu’on m’a parlé du principe de la cueillette. En gros, le concept est simple, tu te rends dans la cueillette, souvent une ferme, et tu cueilles tes propres fruits et légumes sur les cultures dédiées à cet effet, moyennant finances à prix avantageux. L’entrée est gratuite, mais pas les fruits et légumes que tu cueilles bien sûr. Forcément, j’étais séduite, n’ayant pas de jardin, le côté « local » et « pas cher » était sympa mais aussi tout simplement le plaisir de cueillir ses propres produits.

C’est donc lors d’une sortie avec Yelp Lille que je me suis rendue à la Ferme du Paradis à Seclin pour une cueillette. Car c’est l’un des inconvénients majeurs du concept, c’est éloigné des villes et souvent des transports. J’y suis donc allée en covoiturage avec l’aide d’un gentil yelpeur. A notre arrivée, on nous explique à peu près ou est quoi et on nous propose tout le matériel nécessaire pour faire notre cueillette : brouette, barquettes, sachets, sécateurs, ciseaux…

Les panneaux indicateurs

Et c’est parti ! En bonnes gourmandes, je me suis dirigée avec quelques autres personnes vers les fruits rouges, on a trouvé très facilement les groseilles et les cassis mais le premier piège était de cueillir les premières rangées, car les dernières sont les meilleures et il y en a plus. On est ensuite parties en quête de framboises mais elles n’étaient pas encore mures… c’est presque en désespoir de cause qu’on a réussit à en dénicher. Je suis pas trop mal là-dessus, l’astuce c’est de regarder le bas des arbustes mais « par au-dessus » et pas en s’abaissant sinon on risque de ne pas voir les framboises bien mures souvent planquées derrière les feuilles. Alors qu’en étant au-dessus, dès qu’on voit du rouge, on peut aller vérifier.

Nous nous sommes ensuite rendues dans les serres de tomates et des concombres, bon sang, ce qu’il fait chaud là-dedans ! Et il y avait des légumes de taille vraiment impressionnante, genre tu nourris toute la famille avec un concombre limite ! Ensuite, direction le champ de fraises à côté de la route mais la récolte ne sera pas terrible : beaucoup de fraises sont déjà trop mures et ce n’est pas évident de s’y retrouver là-dedans, ça sent la GROSSE fin de saison. On est aussi passées du côté des aromates et on ne faisait pas trop les malines devant certains aromates inconnus au bataillon.

Pour finir, on s’est retrouvées du côté des champs de fleurs et là l’extase ! Des lys magnifiques, des tournesols, des fleurs des champs… Je suis restée modeste sur les lys craignant le prix (et je n’aurais pas dû) (je vous explique après). Je me suis même pris un bébé tournesol <3

Après tout ça, on avait bien passé trois heures dehors à prendre le soleil, direction la caisse… et là, surprise… pour tout ça, j’en ai eu pour 5 euros ! (mures, groseilles, cassis, lys, tournesol, tomates cerise et tomates, concombre…). Je suis bluffée ! Je pensais atteindre au moins les 10 euros, surtout avec la fleur de lys… qui finalement ne coûtait que 80 centimes la tige, le truc de fou, j’aurais dû me précipiter aussitôt pour en reprendre, j’adore ces fleurs. Sur place, il y a aussi une épicerie avec des produits régionaux et de la ferme, œufs, boissons, glaces, produits laitiers…) et il y a des tables en bois pour faire sa pause.

Mon butin !

Mon butin, entre autres

Vous l’aurez compris, j’ai adoré cet après-midi à la Cueillette du Paradis : on était bien, dans la nature, on a (un peu ) grignoté en cours de route, on s’est amusés à faire la chasse aux fruits plus rares, et en plus, on a payé nos fruits et légumes trois fois rien. J’y retourne sans hésitation ! Le seul bémol pour moi, c’est au niveau indications, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas assez de panneaux d’indication pour la cueillette dans les champs. Certes, il ne faut pas dénaturer le paysage, mais quelques panneaux en plus, pour les aromates par exemple, ça n’aurait pas été de refus pour être sûre de bien cueillir comme il faut. Et puis, ça me semble important de sensibiliser les gens aussi.

7 août 2014 9 comments

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