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Tests produits et applis

La face fourre-tout du blog : les articles qui ne vont nulle part, qui se sont un peu perdus, mais qui n’en sont pas moins intéressants à lire ;)

Un pied… dans l’histoire de la Corse au col de Teghime

by Mali 4 août 2015

written by Mali

Nous sommes en octobre 1943, au col de Teghime dans le sud du Cap Corse, entre Bastia et Saint-Florent. Devant nous, le cadre est magnifique, Bastia et la mer Tyrrhénienne à l’est, Saint-Florent et la mer Méditerranée à l’ouest.

Nous sommes le 1^er octobre 1943 et la bataille fait rage pour libérer la Corse. Face à nous, l’ennemi, les allemands, appuyés de leur aviation alors que nous n’avons même pas de canons anti-char. Nous sommes seuls au sol, épuisés par deux semaines dans les maquis corses, affamés, les vêtements trempés, mais nous nous battons.

Nous combattons pendant trois jours et nous voyons nos frères d’armes mourir. Nous sommes si loin de chez nous mais nous n’abandonnerons pas, nous combattons pour la liberté. Il y a des blessés, des morts, nous nous planquons derrière les rochers, sans cesse en mouvement, pour ne pas finir sous les bombes de leurs avions.

Nous sommes le 3 octobre et nous sommes nombreux à être tombés, dont l’officier chrétien qui nous commandait. Il sera enterré avec nous au cimetière de Saint-Florent, frère d’arme jusque dans la tombe. Teghime est à nous. Grâce à l’arrivée des troupes alliées, les survivants marchent vers la liberté.

Nous sommes le 4 octobre et la Corse est le premier département français à être libéré. Nous sommes les goumiers marocains et nous sommes morts pour la France, nous avons donné nos vies au col de Teghime, nous y sommes célébrés. Là-haut, sur une stèle commémorative, l’histoire est gravée en deux langues, français et berbère. Tout à côté, il y a un canon de la Reichsfuhrer SS, un de ceux contre lesquels nous nous sommes battus, pour ne pas oublier.

A lire ici pour en savoir plus (avec vidéo-reportage) – En cas d’inexactitude historique, n’hésitez-pas à me le signaler en commentaires, j’ai beaucoup recherché et comparé les sources mais une erreur peut toujours arriver.

Visite réalisée dans le cadre d’un blogtrip organisé par Corsica Ferries, merci à eux pour cette découverte unique et émouvante.

4 août 2015 10 comments

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Hipark Marseille : l’appart’hotel, vous connaissez ?

by Mali 29 juillet 2015

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Un hôtel qui vous fait vous sentir comme chez vous, dans lequel vous pouvez faire la cuisine et manger, ça vous branche ? Alors vous allez aimer le concept de l’appart’hotel ! Découverte en images avec une nuit au Hipark de Marseille.

Situé à Timone, le Hipark Marseille fait partie d’une petite chaîne d’apparts hôtels que l’on peut aussi retrouver à Paris et Grenoble. Il propose 92 studios (de 20 à 30 m²) et 22 suites (de 31 à 36 m²). Ce qui fait la particularité de cet hôtel, c’est donc son concept d’appart’hotel. Dans chaque « chambre », du studio à la suite, il y a au minimum des plaques, un micro-ondes, de la vaisselle… tout pour faire « comme à la maison » très facilement. J’avais une suite, je bénéficiais donc aussi d’une terrasse avec vue sur toits et d’une chambre séparée (et j’avais une mouette pour voisine !) (et c’était très chouette !).

Ce que j’ai aimé avec le concept d’appart’hotel, c’est vraiment ce côté « on fait comme à la maison ». Et c’est ce que j’ai vécu à fond ! Je me suis fait un petit plateau-repas le vendredi soir et j’ai regardé Koh Lanta comme toutes les semaines, et le lendemain j’ai préparé mes sandwichs. Il ne manquait que mes deux boules de poils pour que le tableau soit parfait 😉 C’est un concept très avantageux particulièrement pour un séjour de plusieurs nuits – pour éviter de dépenser trop d’argent en mangeant tout le temps dehors.

De plus, l’Hipark de Marseille dispose de plusieurs points forts que j’ai pu apprécier :

– Un emplacement à quelques arrêts du Vieux-Port et à 5 minutes du métro, avec un Casino juste à la sortie du métro qui ferme à 20h30. Si vous vous posez la question, je n’ai pas trouvé le quartier de Timone dangereux, de matin comme début de soirée, c’était plutôt tranquille même s’il y a beaucoup d’immeubles (et l’hôtel est dans une rue un peu à l’écart, au calme).

– Une décoration épurée et design, que l’on retrouve aussi bien dans les chambres qu’à l’accueil ou en salle de petit-déjeuner

– Une salle de sport avec sauna, ouvert de 6h à 22h : je n’en ai pas profité cette fois-ci car je partais en randonnée mais sinon je trouve ça top !

Petites recommandations…

– Pensez à demander le kit vaisselle à la réception ! Il n’y a pas d’éponge ni de produit vaisselle ou torchon dans la chambre, ça pourrait être embêtant si vous voulez cuisiner (même s’il y a un lave-vaisselle).

– Pour prendre votre petit-déjeuner, si vous le pouvez, prenez-le avant 8h ou après 9h. J’y suis allée vers 8h30 et il y avait pas mal de monde et donc un peu d’attente au buffet. Donc si vous n’aimez pas attendre, notez ce bon conseil 😉

En tout cas, je ne sais pas vous, mais moi, l’appart’hotel, je valide juste à 100% ! Vous aimez le concept ?

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec le Hipark Marseille mais les opinions exprimées sont à 100% les miennes 😉

29 juillet 2015 8 comments

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J’ai enfin testé l’accrobranche à Grenoble !

by Mali 24 juillet 2015

written by Mali

La semaine dernière, j’ai profité d’une escapade à Grenoble pour tester une activité que je veux faire depuis longtemps : l’accrobranche, après une montée à pied de la Bastille. Je m’en réjouissais d’avance surtout que j’allais rejoindre des copains blogueurs rencontrés pour la plupart au Salon des Blogueurs de Voyage : Nath et Seb (Voyageurs sans frontières) et Sarah (Longs courriers) (Céline alias Je Papote et Chris aka Tour Monde auraient dû être là aussi^^) … mais ça n’a pas été qu’une partie de plaisir 😉

Première étape : monter la Bastille à pied

Début de l’aventure en bas de la Bastille, au Jardin des Dauphins. En effet, pour une fois que j’avais le temps, je ne voulais pas prendre le téléphérique de la Bastille (aka les œufs de la Bastille) mais monter à pied. Je l’avais fait il y a quelques années en montant par le Musée Dauphinois mais cette fois-ci, j’ai suivi Sarah en partant par le Jardin des Dauphins.

Découverte de vues sur Grenoble plus « nature » que celles que j’avais pu voir jusque-là, petits chemins ombragés, bancs avec vue splendide sur la ville, vestiges… c’est un joli chemin d’une grosse demi-heure qui monte doucement mais sûrement et qui ne devrait pas trop vous épuiser. Sauf s’il fait 36 degrés et que vous supportez très mal autant de chaleur, comme le jour de cette fameuse montée ! Mali’, spécialiste du timing météo au top.

Deuxième étape : Go to Acrobastille !

Après environ 45 minutes entrecoupées de pause (en mode « j’hyper ventile et je regrette d’avoir bien mangé ce midi »), nous voilà en haut pour retrouver Nath’, Carine (sœur de Nath’) et Séb… et c’est parti pour une session accrobranche avec Acrobastille, situé dans le fort en haut de la Bastille ! D’abord, un premier brief qui nous montre les gestes de sécurité à avoir et comment passer les tyroliennes. Petit résumé :

Dans le parcours, vous serez toujours attachés à une ligne de vie
Pas plus d’un par obstacle, pas plus de deux par plateforme (raisons de confort plus que de sécurité)
Have fun !

Nous commençons par le « Parcours bleu ». Premiers obstacles, abordables, et puis le premier obstacle du parcours, aka le filet de pêche. Alias « on est qu’au début et ça m’a tellement défoncé les bras que j’ai cru que je n’allais pas y arriver ». Nous enchaînons ensuite sur des obstacles variés : poutres, tyroliennes, filets, on ne se lasse pas, ça varie, c’est presque toujours accessible à tous (parfois difficile de tenir tout de même), ce que j’ai beaucoup aimé.

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Merci à Sarah pour les photos 😉

Après le « Parcours Bleu », petit passage par la grande tyrolienne… et c’était génial. Flippant, parce que quand vous vous lancez, vous devez vraiment avoir confiance. Vous êtes en plein vide, vous prenez de la vitesse, c’est un acte complètement fou, mais j’ai beaucoup aimé (la réception un peu moins). Même chose au retour avec l’autre tyrolienne !

Tandis que Carine et Séb’ partent pour le « Parcours rouge », avec Nath’, on passe à l’épreuve final, The Jump. Un saut de 10 mètres, ou en gros, tu marches au bout d’une planche, tu attaches le mousqueton au harnais, et tu sautes. Encore une fois, un peu effrayant mais il faut y aller sans réfléchir… et c’était génial. Super rapide, pas violent du tout, j’ai eu envie de recommencer de suite 😉

Acrobastille – The Jump par Acrobastille

Je ne vous ai pas tout dit… j’ai abandonné 2 fois…

J’aurais pu faire genre j’ai trop géré, mais il y a des leçons à tirer de ses échecs alors je ne le ferai pas. J’ai donc abandonné à deux reprises. Première fois, à cause de la chaleur et de la soif et par peur de ne pas tenir. C’était au milieu du Parcours Bleu, je n’étais pas au top de la forme et surtout, le premier filet du début m’avait quand même vachement refroidie. Alors, quand j’ai vu la pancarte « Escape Lane » d’un côté, et le reste du parcours qui n’était pas visible de l’autre, j’avoue, j’ai pris peur. Je me suis dit, et si ce qui restait à faire était pire, et si je flanchais. C’est celle que je regrette un peu et qui me donne envie de le refaire la prochaine fois et d’aller jusqu’au bout.

Deuxième fois, après la première grande tyrolienne. On pensait que les efforts, c’était fini, mais le « pire » restait à venir. Après une montée sur des roches brûlantes, on arrive devant un pont de singe à flanc de montagne. Un câble sur lequel tu marches en crabe, un autre à mi-hauteur pour te tenir, et le vide de tous les côtés.

A peu près comme ça ! Source

J’ai voulu le faire, je suis partie pour le faire, j’ai fait un pas de côté, puis deux, et plus j’avançais, plus je tremblais jusqu’à ce que je perde complètement le contrôle de mes bras et que je rebrousse chemin. Ici, c’est l’esprit qui a flanché, mais je le regrette moins parce que j’ai fait tout ce que j’ai pu. Ce sera mieux la prochaine fois.

A la fin !

Leçon de ces deux échecs ? Plus d’accrobranche par 40 degrés, jamais^^ Et surtout, ça m’a donnée envie de pousser plus loin mes entraînements sportifs car je sais que je ne suis pas allée au bout de mes limites. D’apprendre à moins me ménager, et à ne plus rebrousser chemin à moitié de mes capacités par peur de ne pas tenir. En tout cas, j’ai bien aimé cette expérience, c’est varié, il y a de quoi s’éclater même en ayant jamais fait d’accrobranche et je recommencerai. En plus, l’équipe est tout de même sympa, à la fin, on n’a pas eu le temps de faire la Mission Bastille (sorte de Fort Boyard dans le fort) et Spéléobox, ils nous ont spontanément proposé de nous faire un avoir (comme on avait payé le tarif tout inclus).

Et puis, au retour, c’était quand même vachement plus sympa de descendre la Bastille à pied 🙂

Et vous, vous avez déjà testé l’accrobranche ? C’était comment votre première fois ?

24 juillet 2015 15 comments

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Un pied à Marseille : entre terre et mer…

by Mali 24 juin 2015

written by Mali

« Marseille, tu l’aimes ou tu la détestes, je connais personne qui trouve cette ville juste moyenne… ». Ce sont les mots d’un ami qui connaît bien, et maintenant que j’ai mis les pieds à Marseille, je comprends un peu mieux pourquoi (si vous voulez savoir, lui, il déteste^^).

Invitée par le Sofitel du Vieux-Port de Marseille à l’occasion de l’inauguration du bar-terrasse « Le Dantès » avec vue panoramique sur le Vieux-Port, j’avais quelques appréhensions avant d’aller à Marseille. On entend souvent parler en mal de la ville mais à côté heureusement, il y a eu des gens qui ont été là pour tempérer le discours (merci à Hello Laroux pour ses conseils au passage !!). C’est donc avec beaucoup de curiosité et un tout petit peu de craintes que je m’y suis rendue.

Un brassage de cultures et d’ambiances…

Arrivée à la gare, direction le Sofitel du Vieux-Port ou j’ai pu avoir un premier aperçu de Marseille tout en douceur. Un hôtel exceptionnel, une vue de rêve sur le Vieux-Port, un passage au So Spa du Sofitel… Cerise sur le gâteau avec la terrasse du Dantès qui offre la plus belle vue sur le Vieux-Port de Marseille (ou dans le top 3 au moins^^) : d’un côté le Fort Saint-jean et Notre-Dame de la garde, face à soi le Vieux-Port et puis de l’autre côté de la terrasse le Pharo…

Après l’inauguration, avec Padoune et Argone aussi présentes, nous décidons d’aller manger au Vieux-Port, avec un premier aperçu du Marseille plus agité, multi-ethnique, un peu plus abrupt sans l’être trop… Nous retrouverons ce Vieux-Port le lendemain matin pour aller en direction du quartier du Panier pour une visite guidée.

Le quartier du Panier est un quartier plein de curiosités mais surtout un lieu historique de Marseille. Il se vit, plus qu’il ne se visite, il se raconte… et c’est avec un peu de regrets que nous n’avons fait qu’y passer, avec un petit détour à La Vieille Charité pour l’expo Futurs.

Vendredi midi, je quitte Argone et Padoune qui repartent chez elles pour continuer seule mon aventure marseillaise jusque dimanche. Je finis mon périple autour du Vieux-Port par un soin « Clarins en Provence » au So Spa de l’hôtel Intercontinental, un cocktail au bar et un verre avec Florence à la Place des Huiles.

Encore une fois, le mélange des genres dans Marseille me frappe. On passe du luxe à l’ordinaire, de la tranquillité à la foule, un vrai brassage des cultures, des ambiances, des genres.

Entre terre et mer, ville et nature

Mais Marseille, ce n’est pas que le Vieux-Port et la Canebière, c’est aussi les calanques, la nature, la mer ! Pour moi, il était impensable d’aller à Marseille sans voir tout ça ! Chose faite avec Gérard des Greeters de Marseille avec lequel je suis partie en randonnée au belvédère du Sugiton puis à la calanque du Sugiton.

La randonnée est facile jusqu’au belvédère et la vue est magnifique : la mer, la calanque de Morgiou, l’île de Riou, la ville de l’autre côté… Il fait beau, il fait chaud, on entend les cigales et j’en prends plein les yeux.

Arrivée à la calanque de Sugiton, c’est l’émerveillement. Des eaux bleues (mais très fraîches), transparentes, les poissons qui nagent en dessous de vous, et je pense : ah oui, ça, c’est le trésor de Marseille, tu fais 30 minutes de bus et tu peux accéder à ça…

Et « c’est pas fini » ! Au retour de la randonnée, je retrouve Plus belle New York pour un mini road-trip le long de la Corniche et du littoral marseillais. Les Goudes, La Baie des Singes, Callelongue, la plage Borély, le Vallon des Auffes … autant de lieux dont je dois absolument vous parler tant ils sont magiques.

Parce que oui, le Marseille Nature est extraordinaire. Il y a tant de richesses à découvrir, de paysages à voir, de choses à faire… comment pourrait-on se lasser de ça ? Je commence à rêver de me rendre à Marseille plus souvent…

Des rues qui s’admirent : le street art à Marseille

Bien sûr, le temple du street art à Marseille, c’est le Cours Julien ! Première excursion sur place le samedi soir même si la nuit était déjà tombé, entre les ruelles (presque trop ?) tranquilles et la rue des Trois Rois très vivante avec tous ses restaurants. Deuxième excursion le lendemain avant de partir avec Clément et c’est reparti pour une petite promenade avec un regard différent.

Le street art au Cours Julien a quelque chose de presque ordinaire tant il est omniprésent, on ne sait pas ou donner de la tête, on cherche THE street art qui surpassera tous les autres, on dégaine l’appareil photo toutes les trois minutes… mais il mérite sa réputation !

Et alors, Marseille, c’était comment ?

Vous l’aurez compris, j’ai aimé découvrir Marseille ! J’ai aimé ce mélange des genres, adoré le Marseille Nature, regretté de ne pas pouvoir en voir plus du Marseille Ville. Lorsqu’on pense à Marseille, on ne devine pas tout ce qu’il peut y avoir à voir, à faire… 3 jours, c’est loin d’être assez ! J’aimerais beaucoup y revenir pour prendre plus le temps de découvrir tout ce que je n’ai pas pu voir.

Est-ce que Marseille, c’est dangereux ? De mon point de vue de touriste, il faut être plus vigilant à Marseille que dans d’autres villes, mais je ne me suis jamais sentie en danger lors de mon long week-end (j’ai pourtant été souvent seule). A Marseille, j’ai retrouvé la sensation que j’avais eu à Barcelone notamment sur La Rambla : on entend beaucoup de choses, et puis finalement on peut très bien y circuler sans qu’il se passe quoi que ce soit mais il faut être plus vigilant. Faire plus attention à ses affaires, ne pas trop baisser sa garde, avancer d’un pas sur, sans se mettre non plus martel en tête, c’est basique mais ça a été efficace.

Et vous, Marseille, vous connaissez ? Bien sûr, j’ai pas mal d’articles de prévus pour vous parler de tout ça, j’ai hâte !

24 juin 2015 7 comments

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