La face fourre-tout du blog : les articles qui ne vont nulle part, qui se sont un peu perdus, mais qui n’en sont pas moins intéressants à lire ;)
J’aime la ville. Les alignements de maisons, les nouvelles tendances, son grouillement. Moi, la fille nature, amoureuse des beaux paysages, je suis aussi bien une fille des villes qu’une fille des champs. Je ne sais pas choisir. Je ne veux pas choisir. J’aime me perdre dans de grandes étendues et m’approprier les lieux que je visite. Alors l’URBEX, alias exploration urbaine, forcément ça me parlait… J’ai des souvenirs d’URBEX. De quand je ne savais pas encore que ce que je faisais, c’était de l’exploration urbaine. Une usine abandonnée à côté du collège, une maison dans mon village d’enfance, une université aux locaux fermés… J’ai fait mes « premiers pas » depuis longtemps mais voilà quelques mois que je voulais faire ma première sortie officielle URBEX. C’est peut-être un peu futile, mais j’aimais l’aventure que cela représentait.
Et c’est chose faite aujourd’hui ! Pour ma première sortie URBEX, je suis allée aux Grands Moulins de Paris à Marquette-Lez-Lille (moins de 15 minutes de chez moi !). Cette ancienne usine de transformation de grains de blé en farine est située sur les bords de la Deule, on peut la voir en passant par l’autoroute et tout de suite, c’est son architecture atypique qui attire l’attention. Elle s’érige majestueusement et on ne peut s’empêcher de se demander, mais c’est quoi ce bâtiment ? Les Grands Moulins de Paris sont très connus, et c’est la raison pour laquelle je vous situe la chose de manière aussi précise, parce que je ne vais « rien vous apprendre » de plus que ce que vous pourriez trouver sur Google 😉 On y a d’ailleurs croisé quelques personnes sur place.
Les Grands Moulins se composent de plusieurs bâtiments. Il y a plusieurs petites maisons qui servaient sûrement à abriter le personnel puis l’usine en elle-même.
Sur la droite, une architecture ciment, qui a l’air assez solide, même s’il y a pas mal de trous.
J’ai préféré l’aile gauche, avec beaucoup de bois mais aussi du lierre qui a poussé, de la végétation, il y a un côté beaucoup plus naturel et sauvage. Par contre, on a été beaucoup plus prudents justement car les lieux semblaient plus délabrés. Genre, on s’est pas aventurés dans la pièce principale du bas, parce que bon, on préférait éviter de passer au travers.
Les deux ailes sont reliées par une passerelle qui donne envie de monter juste pour en voir plus… mais ici encore, nous avons préféré rester prudents et ne pas monter. La prochaine fois, je monterai (je me suis renseignée auprès d’amis qui y sont déjà allés pour être sûre que ça craignait pas niveau sécurité et apparemment y’a du solide). On peut aussi passer derrière l’usine pour en voir plus.
Qu’est-ce que je retiens de cette première sortie URBEX ? Un joli dépaysement, un cadre unique. Il y a quelque chose de photogénique dans ces lieux. Le délabré, l’abimé, bizarrement, c’est beau. C’est… vivant. Et ça nous fait ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure. A refaire 😉
PS : dans cet article, il y a plusieurs photos d’un ami qui m’accompagnait, si vous avez aimé, allez liker sa page Facebook ! Go go go ! Il gagne à être connu.
PS2 : si vous aimez l’URBEX, je vous recommande les deux articles publiés sur le sujet ICI et LA